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KAMPALA (AFP) - 25/05/2004 19h00 - La croissance économique de l'Afrique, continent le plus pauvre du monde, s'est élevée à 3,7% en 2003, contre 2,8% en 2002, a annoncé mardi le président de la Banque africaine de développement (BAD) Omar Kabbaj, soulignant notamment la bonne tenue des exportations.
"La BAD estime que le Produit national brut (PNB) s'est accru de 3,7% en 2003, un chiffre bien au-delà des 2,8% enregistré en 2002 et plus élevé que les 3,1% enregistré en moyenne sur les cinq dernières années", s'est-t-il félicité lors de l'ouverture de la 39ème assemblée annuelle de la BAD à Kampala (Ouganda).
Il a précisé qu'en 2003 plus de pays africains ont connu une croissance supérieure à 5% que l'année précédente. "Dix-huit pays ont enregistré ce taux de croissance (5% ou plus) en 2003 contre 10 un an plus tôt", a-t-il souligné.
Selon lui, cette performance économique est la conjonction de facteurs internes aussi bien qu'externes.
"Les gouvernements ont mis en application des politiques macro-économiques saines et ont persévéré en appliquant des réformes structurelles qui ont amélioré les conditions de la croissance et des investissements", a poursuivi M. Kabbaj.
De plus, la fin de plusieurs conflits sur le continent africain a également permis à de nombreux pays de sortir la tête de l'eau.
En outre, "malgré une performance au ralenti de l'économie mondiale en 2003, l'Afrique a bénéficié d'un environnement plus favorable dans lequel la demande pour les exportations africaines a augmenté", a ajouté M. Kabbaj, soulignant "la hausse des prix de la majorité des matières matières".
Selon les statistiques de la BAD, les exportations du continent africain ont augmenté de près de 5% en volume et de 17% en valeurs.
Un rapport de prévisions de la BAD rendu public mardi à Kampala indique toutefois que ces réussites doivent être confirmées par la mise en application d'autres réformes en vue de taux de croissance économique plus élevés, notamment en améliorant l'environnement pour le secteur privé.
La rapport préconise également d'augmenter l'épargne domestique, d'approfondir les réformes du secteur financier et de réaliser des investissements dans les secteurs des infrastructures et du "capital humain".
L'étude souligne enfin que l'aide internationale à destination de l'Afrique décolle après avoir baissé pendant plusieurs années, signe de l'"afro pessimisme" d'alors.
Elle était de 20 milliards de dollars en 1996 pour plonger à 16,2 milliards en 2001. En 2002, l'aide internationale s'élevait à 22,2 milliards de dollars.
Des centaines de ministres du continent, de gouverneurs de Banques centrales et hommes d'affaires ainsi que le président ougandais Yoweri Museveni assistent à l'assemblée annuelle de la BAD, qui doit s'achever mercredi.
Les 77 membres de la BAD, dont 53 Africains, doivent par ailleurs examiner le rapport financier de l'organisation, qui clôture un exercice marqué, selon ses dirigeants, par de "grands succès de la banque sur les marchés financiers internationaux".
La BAD a obtenu l'appréciation maximale des principales agences de notation mondiales, remporté le prix de l'obligation de l'année décerné par la Revue de finance internationale (International Financing Review's Supranational/Agency Bond of the Year award), et lancé une émission mondiale d'obligations d'un milliard de dollars.
KAMPALA (AFP) - 25/05/2004 19h00 - La croissance économique de l'Afrique, continent le plus pauvre du monde, s'est élevée à 3,7% en 2003, contre 2,8% en 2002, a annoncé mardi le président de la Banque africaine de développement (BAD) Omar Kabbaj, soulignant notamment la bonne tenue des exportations.
"La BAD estime que le Produit national brut (PNB) s'est accru de 3,7% en 2003, un chiffre bien au-delà des 2,8% enregistré en 2002 et plus élevé que les 3,1% enregistré en moyenne sur les cinq dernières années", s'est-t-il félicité lors de l'ouverture de la 39ème assemblée annuelle de la BAD à Kampala (Ouganda).
Il a précisé qu'en 2003 plus de pays africains ont connu une croissance supérieure à 5% que l'année précédente. "Dix-huit pays ont enregistré ce taux de croissance (5% ou plus) en 2003 contre 10 un an plus tôt", a-t-il souligné.
Selon lui, cette performance économique est la conjonction de facteurs internes aussi bien qu'externes.
"Les gouvernements ont mis en application des politiques macro-économiques saines et ont persévéré en appliquant des réformes structurelles qui ont amélioré les conditions de la croissance et des investissements", a poursuivi M. Kabbaj.
De plus, la fin de plusieurs conflits sur le continent africain a également permis à de nombreux pays de sortir la tête de l'eau.
En outre, "malgré une performance au ralenti de l'économie mondiale en 2003, l'Afrique a bénéficié d'un environnement plus favorable dans lequel la demande pour les exportations africaines a augmenté", a ajouté M. Kabbaj, soulignant "la hausse des prix de la majorité des matières matières".
Selon les statistiques de la BAD, les exportations du continent africain ont augmenté de près de 5% en volume et de 17% en valeurs.
Un rapport de prévisions de la BAD rendu public mardi à Kampala indique toutefois que ces réussites doivent être confirmées par la mise en application d'autres réformes en vue de taux de croissance économique plus élevés, notamment en améliorant l'environnement pour le secteur privé.
La rapport préconise également d'augmenter l'épargne domestique, d'approfondir les réformes du secteur financier et de réaliser des investissements dans les secteurs des infrastructures et du "capital humain".
L'étude souligne enfin que l'aide internationale à destination de l'Afrique décolle après avoir baissé pendant plusieurs années, signe de l'"afro pessimisme" d'alors.
Elle était de 20 milliards de dollars en 1996 pour plonger à 16,2 milliards en 2001. En 2002, l'aide internationale s'élevait à 22,2 milliards de dollars.
Des centaines de ministres du continent, de gouverneurs de Banques centrales et hommes d'affaires ainsi que le président ougandais Yoweri Museveni assistent à l'assemblée annuelle de la BAD, qui doit s'achever mercredi.
Les 77 membres de la BAD, dont 53 Africains, doivent par ailleurs examiner le rapport financier de l'organisation, qui clôture un exercice marqué, selon ses dirigeants, par de "grands succès de la banque sur les marchés financiers internationaux".
La BAD a obtenu l'appréciation maximale des principales agences de notation mondiales, remporté le prix de l'obligation de l'année décerné par la Revue de finance internationale (International Financing Review's Supranational/Agency Bond of the Year award), et lancé une émission mondiale d'obligations d'un milliard de dollars.
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